Quels sont les différents cycles du sommeil ?
Publié le 15 novembre 2021Biogaran
Le sommeil revêt de multiples facettes. Il est régulé par le cerveau qui contient de véritables horloges biologiques. Leurs rôles : nous aider à nous endormir et à nous lever presque chaque jour à la même heure.
Notre sommeil est loin d’être continu, même si nous dormons toute la nuit sans ouvrir l’œil ! Chaque nuit et période de sommeil est constituée de plusieurs cycles successifs de sommeil, environ 4 à 6, s’enchaînant successivement et correspondant chacun à une activité cérébrale différente. Un cycle dure en moyenne 90 minutes.
Le sommeil lent : endormissement et récupération
Chaque cycle est composé de plusieurs périodes de sommeil alternant entre le sommeil lent et le sommeil profond.
Le sommeil lent porte bien son nom, car il se caractérise par des ondes lentes dans le cerveau. Après deux premiers stades dits N1 et N2, qui correspondent au sommeil lent léger ou à l’endormissement, l’activité cérébrale ralentit peu à peu. La somnolence s’installe et, entre état de veille et sommeil, il est difficile de savoir si l’on dort vraiment. Ce stade de sommeil représente la moitié du sommeil total.
Ces étapes sont suivies d’une phase plus profonde, appelée le sommeil lent profond ou N3, durant plusieurs dizaines de minutes. Lors de cette phase, nous dormons profondément et sommes difficiles à réveiller. Le cerveau devient de plus en plus insensible aux stimulations extérieures (bruit, lumière…). C’est un moment de profonde récupération de la fatigue physique accumulée. Ce cycle représente environ 25% du temps de sommeil total.
Sources : https://www.sommeil.org/comprendre-le-sommeil/les-cycles-du-sommeil/
Le sommeil paradoxal : entre rêves et éveil
Il apparaît au bout de 60 à 75 minutes après la phase de sommeil profond. Ce cycle est également appelé sommeil à mouvements oculaires rapides ou Rapid Eye Movements (REM). L’activité cérébrale est proche de la phase d’éveil. Pourtant, durant cette étape, le corps est à l’inverse complètement inerte avec une sorte de paralysie des muscles, entièrement relâchés. La pression artérielle et le rythme cardiaque fluctuent. Le sommeil paradoxal est propice aux rêves les plus intenses et ceux dont on peut facilement garder le souvenir. La durée du sommeil paradoxal dure en moyenne 15 à 20 minutes par cycle et augmente progressivement au cours de la nuit. Elle représente environ 20% du sommeil total. La quantité et la qualité de sommeil varient d’une personne à l’autre.
La quantité et la qualité de sommeil varient d’une personne à l’autre
Le sommeil est de bonne qualité si ces cycles se succèdent harmonieusement. L’organisation du sommeil, si elle est à peu près identique en termes de cycles, varie beaucoup selon l’âge et les individus. Le nourrisson, l’enfant et l’adolescent en pleine croissance ont besoin de beaucoup de sommeil. Le sommeil lent est alors plus profond, jusqu’à l’âge de 20 ans environ. Mais en vieillissant, le sommeil profond a tendance à diminuer, avec davantage d’éveils nocturnes, cédant la place au sommeil lent léger.
L’environnement, l’hygiène et le rythme de vie influent sur la capacité à bien dormir et à récupérer. Les cycles de sommeil peuvent en effet être perturbés par l’alcool ou des substances excitantes (thé, café…) ou l’environnement immédiat (lumière, bruit…).
Le système circadien, ou horloge biologique régulant les rythmes de veille – sommeil, est propre à chacun avec un rythme de 24 heures. Ce rythme varie en réalité de quelques dizaines de minutes selon les individus.
Pourquoi des difficultés de sommeil surviennent ?
Si les cycles de sommeil sont chamboulés par des difficultés d’endormissement, des éveils nocturnes ou très matinaux, le sommeil est de mauvaise qualité. On peut avoir l’impression d’avoir peu et mal dormi avec un sommeil non-réparateur.
L’horloge interne peut également être perturbée en cas de décalage horaire ou de manque d’exposition à la lumière du jour. Dans ce cas, la mélatonine peut être conseillée pour contribuer à réduire le temps d’endormissement. L’effet bénéfique est obtenu par la consommation de 1mg de mélatonine avant le coucher.
Si les dérèglements du sommeil sont passagers et légers, des mesures hygiéno-diététiques doivent être mises en place. Elles passent par l’adoption d’un rituel au coucher (lecture, musique…), des tisanes aux plantes apaisantes et relaxantes (camomille, valériane…), ou encore si besoin de la prise de compléments alimentaires dédiés au sommeil, en veillant à ce que les horaires de coucher et de lever soient réguliers.
Cycle du sommeil : Quand consulter ?
Fatigue chronique, somnolence diurne et ronflements sonores peuvent faire suspecter un syndrome d’apnée du sommeil. Mieux vaut consulter votre médecin qui vous orientera, le cas échéant, vers un centre de sommeil pour réaliser un enregistrement électrique ou polysomnographique. Des capteurs cérébraux, des détecteurs de mouvements des yeux et un détecteur de contraction musculaire mesurent le sommeil, les heures d’endormissement, les réveils nocturnes et l’enchaînement des différents stades.
Le syndrome des jambes sans repos est également un autre trouble chronique du sommeil. Il se caractérise par un besoin irrépressible de bouger les jambes pendant la nuit, associé à des sensations désagréables au niveau des membres inférieurs survenant au repos (telles des décharges électriques, picotements ou fourmillements…). Ce syndrome peut provoquer une fatigue chronique, des troubles de l’humeur et des difficultés de concentration et doit être détecté pour être traité.
Le saviez-vous ?
La génétique aiderait à différencier les « lève-tôt » des « couche-tard » ou les gros et les petits dormeurs. Les petits dormeurs présenteraient des phases de sommeil léger très courtes. Certains, à l’inverse, dits « gros dormeurs », ont des phases de sommeil lent léger et paradoxal qui augmentent, alors que les stades de sommeil lent profond seront identiques à celles des autres individus.
La quantité et la qualité de sommeil varient d’une personne à l’autre
Le sommeil est de bonne qualité si ces cycles se succèdent harmonieusement. L’organisation du sommeil, si elle est à peu près identique en termes de cycles, varie beaucoup selon l’âge et les individus. Le nourrisson, l’enfant et l’adolescent en pleine croissance ont besoin de beaucoup de sommeil. Le sommeil lent est alors plus profond, jusqu’à l’âge de 20 ans environ. Mais en vieillissant, le sommeil profond a tendance à diminuer, avec davantage d’éveils nocturnes, cédant la place au sommeil lent léger.
L’environnement, l’hygiène et le rythme de vie influent sur la capacité à bien dormir et à récupérer. Les cycles de sommeil peuvent en effet être perturbés par l’alcool ou des substances excitantes (thé, café…) ou l’environnement immédiat (lumière, bruit…).
Le système circadien, ou horloge biologique régulant les rythmes de veille – sommeil, est propre à chacun avec un rythme de 24 heures. Ce rythme varie en réalité de quelques dizaines de minutes selon les individus.
Pourquoi des difficultés de sommeil surviennent ?
Si les cycles de sommeil sont chamboulés par des difficultés d’endormissement, des éveils nocturnes ou très matinaux, le sommeil est de mauvaise qualité. On peut avoir l’impression d’avoir peu et mal dormi avec un sommeil non-réparateur.
L’horloge interne peut également être perturbée en cas de décalage horaire ou de manque d’exposition à la lumière du jour. Dans ce cas, la mélatonine peut être conseillée pour contribuer à réduire le temps d’endormissement. L’effet bénéfique est obtenu par la consommation de 1mg de mélatonine avant le coucher.
Si les dérèglements du sommeil sont passagers et légers, des mesures hygiéno-diététiques doivent être mises en place. Elles passent par l’adoption d’un rituel au coucher (lecture, musique…), des tisanes aux plantes apaisantes et relaxantes (camomille, valériane…), ou encore si besoin de la prise de compléments alimentaires dédiés au sommeil, en veillant à ce que les horaires de coucher et de lever soient réguliers.
Cycle du sommeil : Quand consulter ?
Fatigue chronique, somnolence diurne et ronflements sonores peuvent faire suspecter un syndrome d’apnée du sommeil. Mieux vaut consulter votre médecin qui vous orientera, le cas échéant, vers un centre de sommeil pour réaliser un enregistrement électrique ou polysomnographique. Des capteurs cérébraux, des détecteurs de mouvements des yeux et un détecteur de contraction musculaire mesurent le sommeil, les heures d’endormissement, les réveils nocturnes et l’enchaînement des différents stades.
Le syndrome des jambes sans repos est également un autre trouble chronique du sommeil. Il se caractérise par un besoin irrépressible de bouger les jambes pendant la nuit, associé à des sensations désagréables au niveau des membres inférieurs survenant au repos (telles des décharges électriques, picotements ou fourmillements…). Ce syndrome peut provoquer une fatigue chronique, des troubles de l’humeur et des difficultés de concentration et doit être détecté pour être traité.
L’astuce en plus pour aider en cas de dérèglement du sommeil
En cas de trouble du sommeil et notamment de son rythme, il peut être conseillé de tenir un agenda du sommeil. Vous y noterez vos habitudes de sommeil, heures de lever et de coucher, pour mieux décrire d’éventuelles insomnies.
Nos conseils bien-être
Garder la forme, le moral et être au top ? Un vrai défi de chaque instant ! Pour rester performant, ne pas vous laisser submerger par le stress et gagner en sérénité, retrouvez tous nos conseils bien-être. Un accompagnement sur-mesure pour chouchouter corps et esprit.